Sortie eau vive sur le Lignon du Velay le 21/02/16

DSCN0140

Carte postale

Décidément, le Lignon du Velay nous réserve bien des surprises, et j’ai l’impression qu’il y a une malédiction entre cette rivière et CKLOM, puisque cette sortie a encore été marquée par un raté monumental de la navette (pas de tout terrain cette fois, on essaie de varier les plaisirs). Bref, Bilal, Élie et moi-même (Luc) étions trois motivés pour naviguer par tout petit niveau d’eau sur le Lignon du Velay entre Chambon et Tence, un parcours normalement en cl.III-IV, mais plutôt du III par ce niveau. Le soleil était au rendez-vous, ce qui faisait mieux passer les portages!

Le RDV était initialement fixé à 8h rue Aulagne, mais suite à une confusion entre le bouton « Snooze » et « Stop » de mon réveil, le 8h s’est transformé en 8h20. Le temps de charger mon vélo, nos kayaks, et c’est parti! À 10h nous arrivons au pont de l’Enceinte (embarquement du parcours fait l’année dernière) et constatons avec déception que celui-ci n’est pas en eau. Qu’a cela ne tienne, il y a de l’eau sur le parcours du haut! Je planque donc mon vélo au débarquement, avec un antivol (grave erreur!) et nous partons au départ. Il faut au minimum une côte d’eau de 0.5m pour naviguer, celle-ci était à 0.50m. Je ne vois pas comment nous aurions pu faire plus serré comme score…

Nous embarquons, après un passage en revue des consignes de sécurité à adopter sur l’eau (signes et ouverture). Après quelques centaines de mètres nous arrivons sur un barrage. Seul Bilal l’a sauté, après avoir sondé le bassin de réception. Nous ouvrons à tour de rôle, tout en évoluant avec prudence, car aucun de nous n’a jamais navigué sur cette portion. On notera tout de même la météo de rêve dont nous bénéficions, et le cadre magnifique (la carte postale quoi!). Les énormes stalactites, flaques gelées et morceaux de glace ont retenu toute notre attention quant au fait d’éviter tout bain…

Nous arrivons ensuite à un enchaînement très manoeuvrier, où nous avons gratté un peu avec les bateaux. Mais tout passe bien, et c’est même un excellent exercice à la lecture de la rivière! Pourtant chacun de nous a été surpris par un caillou à fleur d’eau. Nous continuons vaillamment de pagayer, et un seuil sympathique se présente devant nos kayaks. Dans un souci de beauté du geste, Bilal le passe en marche arrière.

Nous enchaînons sur un planiol assez long, et nous improvisons quelques passes avec un ballon de foot trouvé au bord. Il est évident que nous avons des progrès à faire en matière de précision du lancer, et surtout du lancer lui-même! Nous continuons notre progression sur la rivière, et nous croisons une restitution d’eau, où nous en avons profité pour faire quelques surfs et bacs.

 

Viens ensuite la cerise sur le gâteau du parcours: le rapides des Eaux Blanches (vous comprendrez quand vous verrez les photos). Un rapide que nous avons décidé de passer plusieurs fois, afin de tester les deux trajectoires possibles (chicken-pass à droite, giclée à gauche). Nous arrivons plus loin sur un barrage et une prise siphonnant presque toute l’eau de la rivière, nous obligeant à continuer à pied jusqu’à la restitution à environ 400m du barrage.

 

Et voilà le fin mot de l’histoire pour la navette: j’ai laissé les clés de l’antivol du vélo… au départ. Heureusement qu’il y avait les habitants du village avec leurs petits enfants qui jouaient sur une aire de jeux, l’un d’eux a très gentiment (merci à lui!) de me remonter au départ. Élie n’a même pas eu le temps de faire une sieste que j’étais déjà de retour! Nous profitons enfin du picnic goûter et de la Verveine-miel d’Élie, un vrai réconfort! Pas besoin de passer par la station de lavage cette fois-ci!