Calanques au départ de Cassis (du 2 au 5 septembre 2021)

Quoi de mieux pour lutter contre la morosité de la rentrée ? (Re)partir à la mer pour trois jours de kayak !
Benjamin et Catherine ont formé un duo du tonnerre pour concocter ce remède infaillible contre la nostalgie estivale.
La destination : Cassis, notre point de départ pour trois journées aux paysages et conditions météo variés, au sein du Parc national des Calanques.

Itinéraires du séjour

Cassis au premier matin

Raid Bretagne en kayak de mer (août 2020) d’île en phare : Trégor-Goëlo

Le groupe loisir devait partir initialement en Finlande, mais pour cause de restrictions de voyage liés à la Covid-19, nous avons dû trouver un plan B en urgence. Après étude de plusieurs propositions, nous avons choisi démocratiquement la destination Bretagne proposée par Catherine et Bertrand. S’en sont suivies deux semaines d’intenses préparations pour ce départ in extremis.

Nous partons donc pour une randonnée itinérante de 7 jours en Bretagne. Nous serons accompagnés d’Agnès Pénisson de Planète Kayak (https://planetekayak.fr). Ce raid en kayak de mer a lieu d’île en phare le long des côtes du Trégor Goelho du 10 au 16 août 2020 pour près de 150 km de navigation en Côte d’Armor.

Lac de Grangent

Sur une proposition originale d’Hervé, une belle sortie printanière en « k-lac » pour serpenter sur les méandres de la Loire (enfin… pour ceux qui ne coupaient pas les virages !)

Embarquement au port de plaisance de Saint-Victor-sur-Loire, première partie de la journée au nord du lac, approche du barrage et tour de l’île, puis cap au sud jusqu’au pont du Pertuiset.
Hameau des Camaldules, châteaux d’Essalois et de Grangent offraient leurs murs de pierres aux rayons du soleil, tandis que les sept pagayeurs, pas si bourrus, s’extasiaient devant le vert tendre des saules débourrés.
4 heures de navigation et 20 km parcourus sous un ciel changeant, mais plutôt clément.
Une fin de sortie aux alentours de 15h, juste au moment où le vent du nord tant redouté s’est levé.
Participants : Hervé, Jean-Louis, Jean-Paul, Pierre H., Serge, Maxime et Dorine.

Azergues 37 m3/s : Le Brueil – Lozanne – 16/01/2021

L’Azergues : tronçon Le Breuil – Lozanne
Samedi 16 janvier 2021

Participants : Alexeï, Quentin pour la sécu, Aurore, Jérôme et Eric

Beau parcours hivernal sur l’Azergues

Départ : Le Breuil (45.89429, 4.58899), arrivée : Lozanne (sortie aval 45.85821, 4.69012)
Cotation : I à II sur la majorité du parcours avec un fort débit de 37m3/s et un haut niveau d’eau.
Barrage en III-IV au km 8.5 après la cimenterie, cours portage facile sur 100m en rive droite pour Aurore et Eric, magnifiques passages pour les meilleurs !!
Beaux rapides et quelques surfs en cours de la descente, surtout sous le pont de Dorieux, et juste avant l’arrivée.


Une belle descente malgré le temps froid, accompagnée par quelques canards et de gros hérons. Fin de parcours avec un timide soleil, qui perce plus pour le pique-nique.

A signaler un bain et quelques frayeurs pour Eric, plus un souci de jupe trop juste pour le Spy, qui a fait perdre du temps sur la descente !!!


Bref, une belle journée avec une équipe sympa, sur une rivière proche du club, et facile d’accès, sous condition du niveau d’eau. Navette facile et rapide.
Topo Openrunner : https://www.openrunner.com/r/12448993

A voir la possibilité de descente peut-être au moins jusqu’à l’aval de Chazay d’Azergues pour allonger le parcours.

Eric AUBERT

Descente hivernale de l’Ain – 17/01/2021

Il a neigé samedi soir, ça tient au sol mais la route reste praticable. Rdv au club où j’arrive en retard mais quasi habillé. Alexeï et Tatiana ont décliné l’invitation pour des raisons météo, tout fout le camp ma brave dame 🙂 !
On se retrouve à 3, Quentin, Louis et moi.
Parcours sur l’Ain entre Priay et Chazey, environ 15km.
Nous chargeons 3 kayaks de mer, des Lazer bleus bien stables. Quentin organise une navette grâce au vélo vintage de Louis qui sera du voyage et prend place sur la remorque. On the road again !
Après avoir zigzagué dans les rues étroites, nous débarquons les bateaux que l’on traîne jusqu’à la rivière, la neige possède ses avantages.
Quelques couches de lycra, néoprène, anorak, manchons et casque, la photo souvenir au bord de l’eau.


Ouf, nous réussissons à embarquer sans nous mouiller les pieds, en aval du pont. Nous voilà partis. N’ayant jamais navigué sur l’Ain en cette saison, je trouve le courant bien plus fort et la rivière semble plus large. Heureusement, il y juste des vaguelettes.
En général, c’est amusant quand ça secoue, mais en cette saison, pas envie de dessaler.
Le paysage est inhabituel avec les rives enneigées, c’est plus sympa que les hivers boueux. L’impression de naviguer dans des contrées septentrionales.
L’Ain défile calmement et nous sommes vite réchauffés entre ses méandres. Des troncs d’arbres encombrant un bras de la rivière qui crée des vagues que nous préférons éviter.
La température est tout juste positive, et il tombe de la neige fondue.
A certains endroits l’eau plus chaude que l’air, elle semble littéralement fumer.
Nous sommes en vue d’un pont. A l’approche j’observé des vagues formées par le rétrécissement entre les piles. Les kayaks accélèrent, nous restons concentrés, ça secoue un peu, les vagues arrivent sur la droite et la gauche et mon bateau n’est pas dans l axe, je redresse et après quelques ondulations et éclaboussures, ça passe.
Nous entendons des coups de feu au loin. Quelques minutes plus tard, nous apercevons un oiseau sombre sur l eau, complètement isolé, le premier depuis le départ. Pas frileux le bestiau que j’observe. J’entend un coup de feu ! Quentin m’expliquera plus tard qu’il a vu la balle fendre la brume. L’animal a disparu. Un chasseur se tient sur la rive, bien trop près de nous à mon goût !
Une tâche brune flotte au loin, en le longeant c’est un cormoran. Il git dans une position étrange, sa tête est sous l’eau et il semble désarticulé.
Le tireur se trouve à plusieurs dizaines de mètres, il ne pourra pas récupérer le cadavre. A quoi bon alors ? Nous sommes un peu choqués mais il est vain de discuter avec un type armé ! Je pense au sketch des Inconnus.

 

Nous franchissons un second pont plus facilement. Un peu plus loin, Quentin nous informe que l’on navigue à 14km/h et sans forcer. A ce rythme nous serons vite rendus à Chazey.
Quelques vagues, un courant proche de la rive et des branches, vive le casque, nous voilà en vue d’une succession de deux ponts. Nous passons sous l’autoroute A40.
Il faut être attentif à la sortie, même si Quentin l’a repéré le matin.
Nous traversons la ligne de cisaillement (merci les leçons d’Alexeï) et faisons un stop sur la rive gauche. A vrai dire, je suis pas hyper relâché because pas envie de faire partie du monde aquatique.
Quentin regarde le GPS et peu de temps après, œil de lynx, aperçoit le clocher de Chazey à travers la brume.
On s’approche calmement en observant la rive où nous trouvons le chemin d’accès.
Quentin sera bon pour un bain de pieds que j’évite de justesse avec son aide.
Il nous faudra trainer les kayaks sur une rampe assez raide sur environ 200m. Nous arrivons en nage au village !
Repas rapide pour Quentin à coup de pain au chocolat et il passe en mode cycliste avec ses longues jambes sur un vélo digne de son douzième anniversaire. Il atteindra la modeste moyenne de 16 km/h pour la partie vélo, trempé sous la pluie qui a repris de plus belle. Une heure et quelques minutes, un repas et un café plus tard il nous récupère avec le camion.
Retour à la base vers 16h, désinfection et rangement des rafiots après cette mémorable et sympathique sortie hivernale.
En conclusion : un habillement adéquat, un thermos, un peu plus de vigilance et de calories et ça se fait sans problème même avec un niveau approximatif.
A refaire sans hésiter et merci Quentin pour cette initiative !

 

Serge MIRON

L’Allier de Prades à Issoire en kayak de mer (du 23 au 26 juillet 2020)

Pour continuer sur la lancée « paddle & relax » initiée sur le barrage de Vouglans, Eric et Dorine se sont rendus sur l’Allier, en aval de Prades, en compagnie d’Alexeï. Les deux premiers protagonistes n’osant s’embarquer sur la partie amont de Prades, classée III, nous avons opté pour un circuit ne nécessitant qu’une seule navette, de Prades à Issoire, pour un total de 100 km en deux jours et demi sur l’Allier, classe II.

Calme matinal

Lac du barrage de Vouglans en kayak de mer (du samedi 18 au lundi 21 juillet 2020)

Après l’annulation du raid kayak en Bretagne Sud organisé par Hervé, prévu du 18 au 25 juillet, quelques irréductibles se sont creusés la tête pour trouver un « plan B » afin d’occuper ces jours estivaux.Eric Nardone proposa le Lac Léman, puis le lac de Neuchâtel, pour finalement que l’on se rabatte sur le lac du barrage de Vouglans, dans le Jura. La fenêtre météo se réduisant en raison des prévisions orageuses, c’était l’option idéale aux portes de Lyon pour trois jours de navigation, du samedi 18 au lundi 21 juillet. Malheureusement, plusieurs défections ont considérablement réduit l’équipage initial, jusqu’à ne former plus qu’un duo.

Au programme : une navigation contemplative au rythme très relax sur ce lac de 35 km de long. Le barrage voûte retient le volume colossal de 605 millions de mètres cubes d’eau. Ce barrage est la troisième retenue artificielle de France après le barrage de Serre-Ponçon et le barrage de Sainte-Croix.

 

Ubaye/Guil

Le week-end du 4-5 juillet, Alexeï, Alice, Florent et Quentin du CKLOM se sont joints à François et Géraud, du CKTSV, pour aller descendre l’Ubaye et le Guil. Ils étaient accompagnés par Tatiana, qui s’occupait de la navette.

L’équipe est arrivée le vendredi soir sur le bivouac et a entamé le week-end par une descente de l’Ubaye entre Thuile et la Fresquière. Très beau parcours, Florent s’est fait une frayeur au début des ex infrans du haut, sous le pont de la Fresquière. Malheureusement le bateau a continué sa course dans la rivière sans être rattrapé. Le reste du groupe termine la descente sans aucun problème, en franchissant notamment le rapide du Fer à cheval.
L’après-midi le groupe se lance en expédition pour retrouver le bateau de Florent. En effet, l’embarcation a été brillamment récupérée par les rafteurs d’Anaconda Rafting, puis posée sur le bord de la rivière. Quelle aventure !
Le groupe peut à nouveau reprendre la navigation, et commence par une descente express des ex-infrans, à l’exception de Quentin et Florent qui s’abstiennent, et rejoignent l’équipe au Martinet pour terminer la descente. Tout passe très bien sans aucun problème dans les vagues de cette superbe vallée encaissée. Un seul bain n’était visiblement pas suffisant pour Florent, qui décide de faire un dernier plouf dans la gorge qui précède l’arrivée au Lauzet.

Le lendemain c’est sur le Guil que la fine équipe part naviguer, et entame par un tronçon assez facile entre Anguille et Château-Queyras. De là, Quentin et Florent débarquent et rejoignent Tatiana pour visiter le château fort, tandis que les autres entament les choses sérieuses avec notamment la combe de Chateau Queyras et la Combe de l’Ange gardien, le millénium (portage) et la triple chute. Géraud termine ce tronçon avec un esquimau et un bain. Tout le monde profite d’un arrêt peu après la Triple pour profiter d’un repas bien mérité !

Tout le monde repart ensuite continuer cette belle descente du Guil. Au rapide de la Grille, Quentin et Florent portent et assurent la sécurité à la corde. Tout le monde passe très bien, mais Alexeï sort de sa trajectoire et baigne. Heureusement, il est récupéré avec brio par Quentin ! François part à la poursuite du bateau et parvient à le récupérer, ce qui permet à notre ami de pouvoir continuer la descente.
Un peu plus loin c’est au tour de Quentin de passer à l’eau dans le rapide du tunnel, lui qui s’était déjà retourné plus tôt sur le haut.


Notre équipe arrive à la fin d’une descente mouvementée du Guil, rivière magnifique taillant son chemin entre gorges et autres décors minéraux.
Mais visiblement tout était trop beau pour Florent, qui s’autorise un dernier bain juste avant l’arrivée.
La navigation se termine à Maison du Roy, où le groupe croise finalement un casting de qualité en la présence de Nouria Newman, Éric Deguil ou encore Frank Adisson.
François et Alice terminent le week-end avec seulement quelques esquimaux.

Le week-end s’achève par une petite pause sucrée au col du Lautaret, sur le chemin du retour.

Merci grandement à François pour l’organisation, et à Alexeï, Quentin, Tatiana et Géraud pour la conduite.
Merci à tous pour votre bonne humeur plus contagieuse que n’importe quel virus!

Florent

Confluence – barrage de Couzon-au-Mont-d’Or en kayak de mer (dimanche 26 juillet 2020)

Pour ce dernier dimanche de juillet et avant d’entamer les congés d’été, j’ai réalisé une ballade en eau calme un peu raide. Ce parcours nature à proximité du club est une de mes marottes que je fais une fois l’an à titre de défi personnel. Cette année je l’ai réalisé en duo avec Serge qui a une forme olympique et une endurance à toute épreuve. Nous avons donc entrepris un aller-retour du club à la Confluence jusqu’au barrage de Couzon-au-Mont-d’Or. Ce périple de 36 km a été réalisé quasiment d’une traite à presque 7 km/h de moyenne. Hormis une belle pause pique nique au pied du barrage en rive droite et une pause baignade au niveau des guinguettes de Rochetaillée-sur-Saône (juste après le point de départ traditionnel de la Lyon Kayak). Serge m’offre le café, attention très sympathique avant d’entamer le retour.

Confluence - Couzon - 26 juillet 2020

Confluence – Couzon – 26 juillet 2020

A un bon rythme de pagaie, nous avons refait le monde tout en côtoyant la faune sauvage locale : hérons cendrés, canards colverts, et un rare martin pêcheur magnifique avec ses reflets vert et bleu iridescents. Nous avons fait sensation devant les guinguettes de Rochetaillée avec nos kayaks de rando, plus habituées au stand up paddle de location qu’aux kayaks de mer !

Pour le tronçon retour, nous échangeons nos pagaies afin de les comparer entre la « high angle » avec manche ergonomique et la « low angle » classique. Puis nous arrivons fatigués mais satisfaits à la base de CKLOM !

Je tenais à partager cette aventure personnelle avec vous, afin de monter que les adhérents peuvent se fixer des objectifs personnels et les réaliser au départ du club.

(Photos de Serge, Texte de Hugo)

Confluence – La Feyssine en kayak de mer (dimanche 19 juillet 2020)

Ce dimanche 19 juillet, les deux club lyonnais CKLOM et CKDM se sont joints pour une petite journée de navigation de la Confluence à la vague de la Feyssine pour un aller retour de 18 km. C’est par un grand soleil et un débit quasi nul (200 m3/s seulement) que nous avons remonté le Rhône jusqu’au parc de la Feyssine et profité du cadre sauvage : des hérons cendrés, des cygnes tuberculés et canards colverts à foison. La navigation dans le courant et le tumulte de la vague Hawaii-à-Lyon a été très ludique : gîte, bac, reprise… Le pique nique partagé au soleil sur une gravière à proximité a été un moment très convivial. Le petit Cékalomi qui nous accompagne à chaque sortie a pu profiter du soleil (voir sur la photo) ! David a pu s’essayer au surfski avec un Epic v7, ça file vite !

La Feyssine

Cékalomi à La Feyssine

On ne coupe pas à un petit exercice technique (et surtout physique) de remontée sur son kayak seul devant le ponton du club, histoire de réviser ses fondamentaux avant les raid de l’été. Et pour certains, exercice aussi de vidage du bateau… De retour au club, c’est l’occasion de déguster une petite surprise glacée bien méritée… Voila, il fait chaud, on profite de l’eau au maximum. Vive le kayak !

Bel été à toutes et à tous !