Sortie rivière sur l’Archiane le 19/04/2015

Ce dimanche 19 avril, le petit groupe que nous étions, composé d’Alexei, d’Hélène, de Pierre-Yves et de moi-même (Luc), est parti navigué sur l’Archiane, dans le parc naturel régional du Vercors, pas très loin de Die. La difficulté était en classe IV pour la Haute Archiane, où seuls Alexei, Pierre-Yves et moi avons navigué, et en II avec passages III pour la Basse Archiane (où cette fois-ci tout le monde a navigué). Une sortie quelque peu folklorique (décidément!), malgré la météo maussade.

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Le fameux cirque d’Archiane

8h00: RDV au club pour charger la petite remorque, ma voiture et celle de Pierre-Yves. Le plan initial est de naviguer sur la Haute Archiane ou sur la Basse Roanne, puis de terminer par la Drôme. Après 2h de route sous la pluie sur l’autoroute, nous constatons que la Roanne n’est pas en eau, et nous poursuivons donc vers l’Archiane. YES! Elle est en eau, et nous décidons finalement de naviguer sur l’Archiane uniquement, afin d’avoir une navigation plus intéressante. Mention spéciale lors de la traversée du village de Glandage (véridique) où les habitants avaient l’air très affairés.

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Panorama de ce qui nous entoure

11h30: Nous faisons la navette, en garant les voitures au bon endroit, et sans tout terrain. Nous embarquons, tandis qu’Hélène nous suit à vélo depuis la route qui n’est pas très loin.

L’Archiane est une rivière alpine (issue d’une résurgence, c’est vous dire la température de l’eau!), c’est-à-dire que ça file, les contre-courants sont rares, petits et fuyants. Après quelques centaines de mètres, nous arrivons tous en même temps dans un rapide un peu délicat. Et c’est là que les ennuis commencent. Suite à une cravate, je me retourne, mais le fond étant proche, je n’arrive pas à esquimauter et je m’aide du bateau de Pierre-Yves pour me remettre à l’endroit, mais il baigne à son tour. Fort heureusement, tout le matériel a pu être récupéré tout de suite, et c’est reparti (une fois qu’Alexei a récupéré ma pagaie coincée sous un caillou).

Tout s’enchaîne sans problèmes, nous arrivons à un passage clé côté en IV, où Pierre-Yves baigne à cause des branches (il faut dire que pour Alexei ou moi, ce n’est pas passé loin non plus…). Alexei qui disait: « Gaffe aux branches, gardez votre droite! ». Moi: « qu’est-ce que tu dis?! », puis §%!&@# de branches! Arrive un autre rapide que Pierre-Yves décide de porter mais ce fut un peu compliqué vu le relief escarpé. Le reste s’enchaîne à grande vitesse, mais ça passe. A chaque pont en pierre nous pensons reconnaître celui indiquant un barrage à sauter, ce qui occasionnait quelques stops en urgence afin de ne pas tous sauter à la fois. Nous arrivons au barrage, c’est l’occasion de faire une giclée et de finir en douceur jusqu’à l’arrivée.

13h30: Enfin l’arrivée, avec un débarquement à l’arrache, puisque nous sommes fait avoir par la profondeur à cet endroit, nous l’avions estimé à une cheville, alors que c’était plutôt le haut d’une cuisse. Mais nous ne voyons pas Hélène qui nous suivait pourtant à vélo depuis la route. Impossible de faire la navette puisque c’est elle qui a les clés de la voiture de Pierre-Yves. Bien évidemment, dans un souci d’optimisation nous préférons rejoindre Hélène à pied plutôt que de l’appeler avec mon téléphone que j’avais emmené avec moi dans un sac étanche. Elle attendait au barrage, elle nous avait loupés. Il est vrai qu’avec nos tenues spécial camouflage (bateaux et k-ways très colorés dans une végétation très verdoyante), il était presque impossible de nous repérer! Pendant que Pierre-Yves et moi faisons la navette, Alexei et Hélène inaugurent le premier Grand Prix International de Menée, plus modestement une course d’escargots.

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Départ du Grand Prix

15h: C’est parti pour le parcours du bas, très plaisant. Deux barrages cependant sur ce parcours (mais qui peuvent se sauter ou être portés). Hélène baigne après le départ, à cause d’un drossage. C’est une erreur de débutant que nous avons tous fait en rivière. Nous passons le premier barrage en douceur. Cependant nous sommes fait surprendre plus en amont par un grand tronc barrant toute la rivière. Nous nous arrêtons presque en catastrophe sur une gravière et il faut donc traverser à pied (le fond étant proche) pour éviter de se retrouver sur le tronc. Ma pagaie a eu tellement peur qu’elle a préféré passer sous le tronc et s’est faite la malle, et celle d’Hélène a cru bon de la rejoindre. Heureusement Alexei l’a récupérée dans un contre-courant plus loin. Nous finissons sur le Bez, affluent dans lequel l’Archiane se jette. Et c’est l’arrivée, au camping de Châtillon en Diois.

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La Basse Archiane

Nous changeons sur un petit parking, sous la pluie (le hayon de la Kangoo n’est pas suffisamment grand pour nous abriter tous…) et devant les gendarmes qui passait à ce moment-là avec leur 4×4. Avec toutes ces histoires, je dois une bière à Alexei pour le double sauvetage de ma pagaie. Pas de détour via le lavage automatique cette fois, la pluie s’en est chargé abondamment sur la route du retour.

Merci à Alexei pour l’encadrement, et merci à Pierre-Yves d’avoir filmé la sortie avec sa GoPro