Sortie eau vive dans les Alpes de Savoie le 28 juin 2015

Affiche_PLM_Brides-les-bains_Salins-Moutiers

Welcome to Moutiers!

Pendant que d’autres partent dans le Nord pour faire de la course en ligne, le groupe de joyeux navigateurs composé de Guillaume, Alexei, Pierre-Yves, Bilal, Jean et moi-même (surnommé « Magnum » par Thierry et Guillaume, vous allez comprendre à la fin de l’article) a navigué dans les Alpes savoyardes vers Moutiers. Nous étions accompagnés de Marie-Laure, de St Étienne, mais comme elle n’est pas stéphanoise, on l’a autorisée à naviguer avec nous, et même à ouvrir le Doron! Le matin nous avons fait la Haute Isère entre Gothard et Centron (III-IV), et l’après-midi nous avons fait le Doron de Bozel de la micro-centrale jusqu’à Moutiers (IV+). Récit de notre sketch sortie:

Après 1h45 de route, nous arrivons à Centron pour faire la navette et se changer, comme ça, c’est fait. Mais Jean a oublié son k-way étanche, et le remplace donc par des couches de lycras, assortis d’un k-way modèle des années 70 trouvé dans le coffre de sa voiture. Nous embarquons à Gothard. Nous passons les fameux rapides d’Aime, sans faire une reco aux Moutons, cette fois on passe tout droit! Nous enchaînons ensuite avec les gorges entre Aime et Centron. Cette partie est moins soutenue que les rapides d’Aime, mais certains passages ne manquent pas d’intérêt (on citera par exemple la ligne droite terminale de Centron, ou celle de la gorge boisée). « Pas de sketch, même pas drôle! », dit Guillaume. « Mais on a encore une autre descente pour se rattraper », dit Pierre-Yves. Cependant on notera l’exploit réalisé par Jean qui a été de trouver deux baguettes de pain toutes chaudes à 12h47 un dimanche dans une boulangerie à Aime.

Nous rejoignons une zone d’ombre pour manger tranquillement, on apprécie le sandwich fait maison et le melon frais!

Nous repartons pour Moutiers, où nous déposons la voiture de Jean pour la navette. Nous nous arrêtons à Brides-les-Bains, station thermale renommée, pour remplir nos bouteilles d’eau, et aussi reconnaître le rapide du vélodrome, un rapide IV+ volumineux et long. Jean et Pierre-Yves décident d’embarquer en aval, tandis que le reste du groupe embarquera 1 km au dessus. Précisons que ce km, en plus du vélodrome, est la partie la plus dure et la plus intense du parcours. Et c’est là que ça devient intéressant!

Comme prévu, le sketch commence. Devant les nombreux panneaux d’accès interdit de la micro-centrale EDF et la présence d’une chasse d’eau d’une quinzaine de bars de pression, nous décidons d’embarquer juste en dessous, sur une très forte pente, pleine d’arbres et de broussailles. Après cet embarquement acrobatique les hostilités démarrent d’emblée, tout s’enchaîne à grande vitesse, les rouleaux sont gros et collants (voire même très collants, demandez à Bilal). Marie-Laure voulait repérer un passage, mais le stop qu’elle visait était encombré, le repérage se fait donc en direct. Bilal prend la mauvaise passe et doit débarquer à l’arrache. On s’arrête pour l’attendre et c’est reparti! Enfin (ou plutôt: déjà!?) arrive le rapide du vélodrome, lors de la traversée de Brides-les-Bains. Tout le monde passe proprement, sauf moi qui le passe en marche arrière. Personne ne m’a vu, sauf les retraités sur le pont en train de boire de l’eau minérale.

La difficulté baisse un peu, mais il faut rester concentré. Vient ensuite un long rapide, mal pavé, avec de la pente. A la question « Où est-ce qu’on passe? », la réponse est « où on peut, comme on peut ». La vallée s’ouvre un peu, et à peu peu la rivière perd de son côté naturel (mur bétonné, pont routier), signe que l’arrivée est proche. Le contre de l’arrivée n’étant pas bien large, on se retrouve à faire un débarquement un peu acrobatique, mais pas autant qu’au départ. En faisant la navette, Jean et moi nous arrêtons à Brides pour remplir une nouvelle fois nos bouteilles d’eau. Bilan de la sortie: pas de bains, des esquimautages, et une cure d’eau minérale (ce qui aura occasionné un arrêt imprévu sur une aire d’autoroute). Puis nous rentrons sur Lyon, dans les embouteillages…

Chemise hawaïenne

Thomas Magnum à gauche, moi à droite. Où voyez-vous une ressemblance??

Crédits photos et vidéos: Bilal et Pierre-Yves