Sortie rivière sur l’Agout les 22 et 23 octobre

Flag_of_Midi-PyrénéesDu 22 au 23 octobre se tenait l’annuelle concentration du Haut Agout à Brassac, dans le Tarn. Pour le 40e anniversaire du rassemblement, la délégation lyonnaise dépêchée sur place a fait forte impression. Et pour preuve, la dream team était constituée d’Aurélie, Bilal, Chrystopher, Julien, Luc, Pierre-Yves, accompagnés de Guillaume et Raphaël du CKTSV et Guillaume de Paladru. Et pour une fois que la sortie était prévue plus de 24h en avance, nous avons eu droit au grand luxe du trafic gris du CKLOM, particulièrement apprécié vu les distances parcourues.

Infos sortie:

  • Coût: 64€ par personne
    • Inscription: 7€
    • Repas du samedi soir: 12€
    • Transport (essence, péage dont viaduc de Millau): 45€
  • Distance et temps de trajet: 5 à 6h de route, 430 km
  • Véhicules: trafic gris du club et 2 véhicules persos (Aurélie et Julien)

Samedi 22 octobre

Nous nous retrouvons vendredi soir à Gerland pour charger le minibus et la remorque. Le RDV est donné à 7h le samedi matin, et heureusement qu’on avait chargé la veille car à 7h45 nous somme enfin partis! Mention spéciale lors d’une pause café sur l’aire de Nîmes où nous avons vu des tentes plantées sur le bord de la route… Après plusieurs heures passées au régulateur de vitesse nous retrouvons Aurélie et ses amis avec qui nous nous sommes organisés pour la navette. Nous devions retrouver Julien, mais il nous attendait à l’arrivée, car nous pensions y arriver en premier, mais vue la piètre (voire inexistante) couverture réseau, nous avons perdu une heure dans l’histoire à le rejoindre pour le ramener au départ, ce qui nous coûtera la navette (mais ça nous ne le savons pas encore). Ça démarre bien…

L’Agout est une rivière typiquement cévenole, avec des difficultés croissantes sur un parcours d’environ 12km. Les deux premiers km font penser à la Cure avec les nombreux appels d’incidence placés pour slalomer entre les arbres. La fin de cette portion est marquée par le rapide du pommier (cl. V), rapide légendaire dont le secret est jalousement gardé par ceux qui l’ont déjà passé. Vous comprendrez donc pourquoi il n’y a pas de photos de ce rapide.

La suite s’enchaîne sans grande difficulté, et les rapides sont tous passés avec succès. Mais même en l’ayant déjà faite l’année dernière pour Raph et Luc, certains rapides sont une (re)découverte. Tous n’ont pas de nom mais on citera le vélodrome, le S et un enchaînement de rouleaux plutôt collants mais idéaux pour les bacs.

Trêve de plaisanteries, laissons place maintenant au célèbrissime rapide de l’Escalier de la Peyre (pas de la peur, encore que…), faisant à lui seul la réputation de l’Agout, et responsable de la plupart des boîtes et/ou bains sur la totalité du parcours. Comme son nom ne l’indique pas, il y a une baillonnette suivie de trois marches: deux grosses et une petite. Seul Luc décide de le passer à vue, et sans surprise cela s’est terminé par une magnifique boîte, sous les yeux d’Aurélie qui hésitait à porter. Pourtant elle a du mérite car elle a suivi avec exactitude mes faits et gestes puisqu’elle s’est fendue d’un esquimautage dans la deuxième marche de l’escalier.

La suite ne manque pas d’intérêt non plus, avec notamment un large seuil permettant de s’entraîner à la giclée. Il faut cependant rester vigilant lors du passage de la centrale EDF, car la première digue rappelle beaucoup et la 2e est carrément infranchissable (mais contournante par un bras de dérivation). Julien a d’ailleurs baigné dans la première digue mais l’efficacité du groupe a permis de récupérer de le récupérer lui et son bateau assez rapidement.

Enfin l’arrivée, nous retrouvons les personnes avec qui je pensais m’être organisé, mais ils ne peuvent pas nous remonter au départ. C’est bête, les affaires sèches et les voitures d’Aurélie et Julien sont là haut. Rester calme… Aurélie, Chrys, Julien et moi-même sommes pris en stop par une agricultrice qui nous a remontés au départ. Bref, une fois que tout le monde est réuni au camping (juste au bord de l’Agout) nous profitons de l’apéro à la frontale. Et c’est là que le monde du kayak est tout petit, tout le monde connaît tout le monde, et j’ai croisé beaucoup d’anciens collègues de navigation. Pour le repas du soir, nous avons avons droit à un bon repas (accras, veau et gratin dauphinois, fromage et chouquettes à la pate d’amande). Une excellente ambiance a régné, entre les lancers de chaussures, la fabrication d’avions en papier avec les fiches d’inscriptions (ben oui, faut bien qu’elles servent à quelque chose!).

Dimanche 23 octobre

Nous avions prévu un lever à 8h, et contre attente, à 8h15 nous étions tous levés (même l’enfant Bilal) prêts pour un café chaud et des madeleines faites maison par Aurélie. À 10h le camp est plié, et la montée au départ s’est faite aux douces mélodies de Claude François et Michel Sardou, histoire de se mettre dans l’ambiance. Et pour cette deuxième descente, Bilal et Chrystopher ont choisi de naviguer en Topoduo Jackson. Comme nous embarquons les premiers, nous avons la rivière pour nous tous seuls, ce qui a été très apprécié, notamment pour le passage de l’escalier de la Peyre, où nous nous sommes arrêtés dans le contre en amont juste histoire de dire « on s’est quand même arrêté ».

Julien, présent sur le bord, a pris de très jolies photos que je vous laisse apprécier. Les organisateurs avaient également installé une cloche juste au-dessus de la deuxième marche, le but étant évidemment de sonner la cloche sans baigner… Tout l’aura passé proprement, sauf Pierre-Yves qui nous aura apporté une grosse touche d’art et de ténacité lors de son passage. Nous terminons assez rapidement la descente et nous arrivons les premiers au camping (l’appel du ventre).

Le retour se fait par l’A75 et la nationale, ce qui nous aura permis d’emprunter le viaduc de Millau et de s’arrêter quelques minutes sur l’aire du viaduc pour prendre des photos, et vous pouvez entendre sur cette vidéo les commentaires de Raph lors de notre passage sur le viaduc.

Ce fut un bien beau weekend, avec un groupe homogène et une bonne ambiance, avec une rivière qui valait le coup malgré l’éloignement et le temps passé sur l’autoroute. Il y aura bientôt un montage vidéo!